العدد التاسع

Dans sa quête de reconnaissance en tant que puissance mondiale, la Turquie mobilise l’ensemble de ses ressources pour promouvoir son image de pays leader, en particulier au Moyen-Orient et dans la région MENA. Au cours de la dernière décennie, le Maroc a vu émerger une nouvelle tendance dans les préférences littéraires de ses lecteurs. La littérature turque s’impose progressivement comme un phénomène de mode parmi les lecteurs marocains. Dans le cadre de sa stratégie de soft power, la Turquie capitalise sur cet engouement pour renforcer son image de pays conciliant valeurs musulmanes et modernité. Cette recherche vise à analyser cette tendance émergente chez le lecteur marocain tout en explorant les motivations qui sous-tendent cet intérêt pour la littérature turque.

L’évolution des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et l’essor des humanités numériques apportent de nombreux changements significatifs dans le domaine du patrimoine culturel. Les institutions patrimoniales peuvent bénéficier des diverses possibilités offertes par la technologie, notamment en tirant parti de la réalité étendue (XR) pour rendre le patrimoine culturel plus accessible et inclusif. Depuis 2011, le Maroc a adopté une nouvelle approche de valorisation de l’héritage culturel et de son appréhension par le grand public ; il s’agit de l’interprétation du patrimoine culturel marocain. A travers le présent article, nous essayons de répondre aux questions suivantes : quel est l’état des lieux de l’interprétation du patrimoine au Maroc ? Dans quelle mesure cette interprétation est ouverte sur le numérique ? Et comment la médiation numérique affecte-t-elle la représentation du patrimoine culturel marocain ? Ainsi, nous démontrons, d’une part, que les TIC apportent une contribution indéniable à l’appréciation et à la compréhension du patrimoine culturel, et de l’autre part, nous mettrons en évidence les enjeux qui découlent de cette fusion.

Dans cet article, nous allons essayer de souligner que le territoire tend de plus en plus à se poser comme un modèle d’organisation de l’action collective à laquelle participent des acteurs multiples variés dans deux points. Le premier point est consacré à sa dimension collective et sa propension à s’ériger en acteur collectif lui permettent d’être à la fois support et instrument de l’action collective.
Dans ces conditions, le recours à une managérialisation croissante d’un territoire nous oblige à nous interroger sur les enjeux de l’instrumentation managériale, en particulier par le recours à l’approche par projet ce qui va être traiter dans le deuxième point.

Cet article présente une revue des principaux modèles qui traitent du processus décisionnel chez le consommateur responsable. Deux travaux majeurs structurent la réflexion : d’une part, le modèle de François-Lecompte (2005), qui reprend l’approche managériale du raisonnement éthique (Rest, 1986 ; Jones, 1991) pour l’appliquer à la consommation responsable, et d’autre part, le modèle de Lombardot et Mugel (2017), qui s’intéresse particulièrement à l’explication de l’écart entre l’intention et le comportement effectif de consommation responsable. Après avoir exposé chacun de ces modèles et leurs fondements théoriques, nous proposons une perspective intégratrice visant à relier ces deux approches. Cette synthèse met en évidence l’importance de la prise en compte de l’intensité éthique de la situation et du rôle joué par les freins comportementaux et contextuels. Les techniques de neutralisation (Sykes & Matza, 1957) apparaissent comme un mécanisme explicatif central pour comprendre la persistance de l’écart entre intention et comportement effectif.

« Le champ d’application du marketing territorial est étendu. Il peut s’appliquer à un projet spécifique tel qu’un grand projet urbain, la mise en place d’un service spécifique ou un projet global visant à renforcer la compétitivité de son territoire. Il permet également de mettre en place des actions performantes pour bénéficier d’opportunités en matière d’accessibilité (nouvelle station de transport collectif, gare TGV, liaison aérienne, etc.) ou s’attaquer à des difficultés économiques et sociales » (Gollain, 2017, p.12).
Le marketing territorial s’enrichit des apports de l’économie régionale et urbaine. Il s’enrichit également de l’économie industrielle, du tourisme et des travaux sur la compétitivité territoriale.